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 Capitaine Capitaine

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Elfrid

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MessageSujet: Capitaine Capitaine   Capitaine Capitaine EmptySam 10 Mar - 13:15

Entre le Diable et l'horizon...



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Nom : Kelter

Prénom : Inconnu

Race : Inconnu

Age : Au alentours de 25 ans peut-être ...

Constellation : Née sous la Constellation du Voleur

Divinité : Surement Kyne

Terre d'origine : Solitude - Bordeciel

Lieu de résidence : Haltevoie

Situation : Mariée.

Métier connu : Propriétaire du Casino " Le Lys Blanc "

Connaissances : Monde marin et Navigation / Nature

Taille/Poids : 1m65 / 48 kilo

Signe distinctif :
. Porte une capuche sombre en toute circonstance, ne laissant voir de son visage que le bout de son nez et ses lèvres rouge sang, plongeant son regard dans une pénombre constante.
. Ne découvre jamais ses mains, portant en permanence des gants de cuir épais.
. Possède une voix d'une froideur particulièrement notable, malgré un accent chantant.





Talents divers connues :


- Escrime
- Archerie
- Médecine
- Cuisine
- Alchimie



Activités de rente connues :
- Ancienne propriétaire d'une auberge d'Haltevoie et d'une maison close.
- Propriétaire d'un petit vignoble sur la Côte D'Or.
- Propriétaire de trois maisons modestes au guet de Davon.
- Ex-Intendante de la ville d'Haltevoie.
- Ex-Capitaine d'une frégate de commerce.
- Propriétaire du Casino " Le Lys Blanc " en Havre-Tempête.



Description physique :

La jeune femme ne dépasse les un mètre soixante-dix, ce déplaçant d’un pas léger et silencieux; ses tenues de cuir noir et rouge la moule sans mal dévoilant des formes aux galbes marqués ainsi qu’une certaine assurance dans sa démarche, laissant simplement un parfum de lys blanc discret dans son sciage.

Pourtant, elle ne cherche pas à ce faire remarquer outre mesure, cachant son visage sous la pénombre d’une capuche sombre en permanence.
Derrière son passage elle ne laisse entendre que le tintement de ses multiples sacoches entourant sa ceinture, ainsi que les battements de son arc contre sa hanche. Il est parfois possible d'apercevoir à ses cuisses deux sangles de cuir retenant les fourreaux discrets de quatre dagues.
Son corps bien qu’assez gracile ne dégage pas une grande force physique, ses bras fins n’étant gère capable de supporter de lourde charge. La peau blanche de la demoiselle reste rarement visible; craignant le froid, une épaisse fourrure de loup blanc lui couvre souvent les épaules.

De son visage ne sont perceptibles que ses lèvres pulpeuses rouges sang qui expriment parfois un fin sourire moqueur. Alors que son port de tête, droit et fière, trahisse ses origines Altmer, dont elle semble avoir hérité du caractère altier, ainsi qu’un léger accent chantant qui peut ce deviner malgré la froideur de la demoiselle au première abord.






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Philosophie :

à découvrir IG.





Armes et Bijoux :
Pour les plus observateurs:








Thèmes musicales :





Parole:






Textes traduit:






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Dernière édition par Elfrid le Mar 22 Jan - 17:26, édité 1 fois
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Elfrid

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MessageSujet: Re: Capitaine Capitaine   Capitaine Capitaine EmptyDim 11 Mar - 21:08

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La nuit était glaciale, elle ne s'en souvenait pas, car c'était le jour qui l'avait vu venir au monde. Dans la cale d'un navire, couchée sur une paillasse qu'on avait couvert à la va vite de couverture de laine, sa mère, Iirenoore, une semi Altmer venait d'accouchée d'elle...
Nous sommes en 2E563 et ce soir, dans le bateau d'un pirate sans envergure on peut voir un équipage de rebuts et de bandits se masser autour d'une jeune mère et de son bébé hurlant à l'univers qu'il est bien vivant, les hommes tels quelques bonnes fées puantes n'accorderont pas d'autre bénédiction pour cette fragile vie que de bien vouloir l'épargner.

Finalement, le Capitaine entre vêtu d'un long manteau brodée d'or vieillissant et pour ne rien changer, car cela lui va si bien, il est ivre et observe de son œil de verre cette minuscule poupée aux joues roses. Les talons de ses bottes claquent sur le parquet humide de la cale, il s'accroche aux poutres pour assurer son pas déjà chancelant, bouteille à la main.
Dehors les vents de la mer des fantômes sont si glacés qu'ils font tordre de douleur les planches du navire, on entend de toute part les jointures craqueler et les voiles claquer sèchement, le silence pèse un long moment entre la mère et l'homme, le brick tangue avec nonchalance. Elle n'est qu'une esclave à la peau trop jaune, abandonnée par sa propre mère qui n'avez pas voulut d'une bâtarde, puis revendue comme domestique à une famille marchande, avant de finir ici, comme simple prise d'un butin de passage, se souvenir l'envahit un court instant, elle sert son enfant un peu plus fort...
Le Capitaine pousse un dernier râle d'agacement devant une telle scène puis comprend enfin, si c'est l'enfant de son esclave, alors c'est forcément aussi le sien...
Il ne dit rien, détaille encore le front perlé de sueur de la femme, puis son regard s'attarde sur la petite, elle est blonde, un rictus apparaît sur le visage du nouveau père, puis dans un haussement d'épaule, il détourne les talons.
Accordant le droit de vivre et de rester à cette petite famille dont il ne s'occuperait jamais...



***



Puis la vie reprit, la région de Solitude est si propice aux pillages en cette ère, la piraterie est une activité lucrative comme une autre et dans le port marchand le plus prolifique de Bordeciel c'est même une activité qui rend riche.
L'étendard du « Destin Funeste » brodé d'un corbeau tenant un os dans son bec vie quelques années fastes, les jours sont fait de prise de navires marchands isolés, de soirée dans les bordels et de joyeuses bagarres pour une choppe renversée. Iirenoore est une bonne mère, sa fille grandit doucement, de port en port elle voit le monde et tremble devant les ombres lointaines des monstres marins légendaire. Quand les vents se font glacés, mère et fille on prit l'habitude de se recouvrir les épaules de fourrure de renne et parfois, quand le temps le permet, l'esclave enseigne la harpe et le chant, ses passions, à sa descendance. Il arrive que les marins les écoutent et partage quelques chansons avec elles, entre une partie de dès et un pari idiot. Le Second finit par prendre l'enfant en sympathie, c'est un vieux Nordique, dont le visage marqué témoigne d'une vie de combat, alors quand il le peut il fait taire ses démons en écoutant les notes maladroites de la petite. Elle rit beaucoup à l'humour déplacé de l'équipage qu'elle ne comprend pas encore, elle parie des coquillages et des trésors illusoire sur la table de jeu et toute son enfance n'est que fable sur l'océan et conseil de ceux qu'on appellent les artistes. Durant les abordages, elle et sa mère sont placée dans le fond de la dernière cale vivable, avec pour se protéger une dague et du poison pour choisir la mort plutôt que la soumission. Les années s'écoulent comme le font les ruisseaux. Son père ne la regarde jamais, trop pris de ses passions que son l'alcool et les filles de joie.
Arrive finalement son douzième Clairciel, l'enfant est devenu une jeune fille et elle commence à pouvoir aider à bord, montant même jusqu'à la vigie. Le printemps cette année lui fauche ses derniers traits de nourrisson, ses joues se creusent et ses pommettes naissent, elle vole quelques ressemblances physiques à cette grand-mère Altmer qui n'est même pas au courant de son existence. De son père, Coloviens de naissance, mais fils de l'océan, elle ne prendra que ses iris bleus, qui dans les yeux vitreux du Capitaine donne le sentiment que les eaux lui ont avalées son âme.

Le Destin Funeste s'arrête quelques semaines plus tard dans une crique vierge, non loin de la cité de Daguefilante est comme toujours, on cache l'étendard et grime en sages marchands les hommes qui ont le moins de balafres. La petite accompagne sa mère et le Capitaine jusqu'à la Grande Cité, rien de moins qu'un rapide réapprovisionnement des stocks des cales en vivre, sans oublier quelques bonnes informations sur les caravelles qui prendront prochainement la mer. L'enfant reste dans l'ombre du manteau aux broderies d'or de son géniteur, elle observe chacun de ces pas, ses bottes de cuir qui frappent les pavés de la cité avec assurance, est-ce la première fois qu'elle le voit sobre ?
Dans une ruelle sombre quelques femmes proposent leurs charmes et leur chaleur contre des pièces aux hommes de passage. Dans le fond, bien caché derrière deux imposants piliers de pierre une porte de bois massif aux ferronneries typiquement Bréton garde close l'entrée d'un établissement de plaisir. La semi-Altmer baisse les yeux, elle ne préfère pas voir où elle va se rendre, elle prend la main de son enfant et la sert dans la sienne, murmurant sèchement à cette dernière de faire de même.
Quand le Capitaine entre dans les lieux, l'odeur tenace des encens viennent s'en prendre au nez de la petite qui n'avait jamais rien connue d'autre que les embruns marin jusqu'à présent. Par millier les bougies se consument sur les tables et dans les loges taillés à même la pierre, le vin coule dans les gorges et sur le creux des reins des femmes aux corps à moitié dénudés, les ombres des danseuses s'agite sur les murs pendant que les rire gras des clients donnent le rythme à toute cette mise en scène affligeante d'une banalité malsaine. Bientôt le gérant de l'établissement s'approche du Capitaine qu'il semble connaître tel un ami, richement vêtu, l'homme arbore dans le cou un tatouage représentant une araignée dont l'abdomen est frappé d'un sablier. Un instant la jeune fille s'arrête sur ce détail, levant son regard vers le responsable du bordel qui, la remarquant la gratifie d'une légère tape sur la tête avec un sourire commerçant.
« C'est ta dernière prise Marsus ?
- Mmh, non pas vraiment...
- Dommage, tu me la vendrais je t'en donnerais un bon prix, j'ai pas mal de client qui ont besoin de sang frai, ou qui n'aime que ça. »

A ses paroles, Iirenoore saisit sa progéniteur dans ses bras, la serrant contre son sein et cachant maladroitement ses oreilles, comme espérant que les mots déjà prononcés n'étaient pas encore arrivés jusqu'à sa chair et son sang. Elle fronça les sourcils :
« Tait-toi Alberic, cette enfant ne sera jamais à vendre. »
L'esclave n'eut pas le temps de refermer la bouche qu'elle sentit la poigne du Capitaine lui comprimer l'avant-bras. Il fixa d'un regard noir la bâtarde et la repoussa violemment en arrière lui faisant comprendre de quitter les lieux sur-le-champ avec l'enfant...




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La nuit suivante le brick reprit la mer, s'éloignant des côtes de Hauteroche pour jeter l'ancre un peu plus au large, au bord d'un petit îlot de terre sans nom.
Brusquement l'enfant fut sortie de son sommeil par les cris étouffés d'une femme, sa mère. Sautant les marches qui la menaient au pont principal deux à deux, la jeune fille n'eut comme dernière vision que le sabre du Capitaine tranchant la jugulaire de celle qui l'avait mise au monde. Le sang éclaboussa le visage des hommes qui entravaient le corps de la semi-Altmer avant que ses derniers ne la passent pas dessus bord sans plus de cérémonie, finalement ce sont les cris terrifiés d'une enfant qui déchire le silence de la chute du corps de l'esclave.
Son géniteur en sursaute presque, il s'approche de la jeune fille dans la pâleur de la lune, son ombre est semblable à celle des monstres des contes, il la gifle de sa main ensanglantée pour la faire taire, sa force fait tomber le petit corps au sol qui s'écroule comme un pantin sans ficelle.
« A présent ta vie m'appartient, alors apprend à te taire. »








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Elfrid

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MessageSujet: Re: Capitaine Capitaine   Capitaine Capitaine EmptyDim 11 Mar - 21:09

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« Hissez le phoque ! »
La voix grondant du Capitaine avait percée les vents dans un claquement sourd alors que ses hommes s'agitaient par dizaine sur le pont, montant au mât dans une course silencieuse, course que les deux Khajiits de l'équipage remporter toujours bien sûr. Les vagues se fracassaient contre la coque éclaboussant cette dernière d'une écume grise et glaciale si propre à la mer des fantômes. Une nouvelle prise avait été faites durant la journée, rien de vraiment intéressant visiblement, mais les hommes avaient bien mérités quelques heures de repos sur cette île vierge de vie qui leur servait de repaire et de foyer, ici ils pourraient soigner les blessés et prendre un repos trop longtemps oublié. Le Brick c'était mis en route, fière, gonflant les voiles et la barbe poivre et sel de son Capitaine aujourd'hui vieillissant. L'homme observa ses marins quelques longues minutes, tant de choses avaient changées depuis qu'il avait déserté l'armée après avoir assassiné l'un de ses compagnons de section, il avait depuis, toujours se sourire mesquin en coin et cette lueur de folie dans le regard, lueur qui avait avec l'alcool et son abus diluer dangereusement.
Il tourne finalement les talons, le froid mord même les âmes par cet hiver approchant, il regagne le château à l'arrière de son bâtiment et s'enferme dans la vaste pièce lumineuse qui lui sert de bureau. Les carreaux jaunâtres n'ont jamais connu d'autre entretient que celui des sels marins et les meubles, volé au gré des saisons offre un ensemble totalement désaccordé éclairé par des rayons d'une pâleur morbide. Là, sur son bureau de manufacture Nordique une bouteille de rhum l'attend, s'approchant d'elle, le Capitaine la saisit d'une main assurée toute en s'installant dans son siège dans un grincement, il jette un dernier regard à son carnet de bord.

Finalement, ses yeux glissent dans le coin à sa gauche, sur le parquet il y a encore des traces de sang poisseux qui ne peuvent sécher, là, enchaînée, adossée contre le mur, la silhouette mourante d'une jeune femme attend, ses longs cheveux blonds ondule jusqu'au sol, les menottes rouillées qui la lie à cette prison mouvante on depuis longtemps laisser leur trace sur sa peau qui n'a jamais vu le vrai soleil. L'enfant ne fixe pas son père, ses lèvres sont encore gonflées des coups d'hier et, son arcade l'est encore des coups d'avant hier. Elle ne peut que trembler dans ses haillons qui la couvrent à peine, la peur l'a rendue muette, le désespoir l'a rendu maigre mais, sa colère sourde l'a fait grandir, toujours à demi cachée dans l'ombre de cet angle qui l'a vu vivre, ses dents ne cesse de se serrer d'amertume.
« Soit heureuse, demain tu seras vendue et tu auras le droit à un bain.
- Vendue ?...
- Eh bien oui, je ne t'ai pas nourri pour rien, je t'ai vendue au bordel d'Alberic il y a des années déjà, mais bon, il voulait qu'on attende que tu es seize ans. »

L'enfant foudroya le Capitaine du regard un bref instant, puis se ravisa, que pouvait-elle faire, sans force et sans armes...



***


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La houle soulève le navire froidement, dans la cabine sombre les lanternes tangues au grès du bon vouloir des vents, les menottes grinces inlassablement sur le parquet humide, rien ne semble vivre dans cette pièce quand le propriétaire est absent. Sa fille redresse son regard par delà les carreaux de la fenêtre, ses yeux se perdre aussi dans les reflets de la lune sur l'océan elle tente maladroitement de s'appuyer contre la poutre près d'elle. Quand son visage ce tord d'une nouvelle douleur, son dos la fait atrocement souffrir, les coups de fouet ne cicatrise pas, l'humidité infectes les plaies et l'air salé les rends abominables.

Mais cette nuit, son géniteur c'est assoupi profondément dans un des hamacs du pont inférieur. Alors, le vieux nordique en profite pour entrer dans la pièce plongée dans une pénombre puant le rhum, il s'approche de celle qui l'avait connu enfant, s'accroupissant face à ce qui le paraît être un cadavre encore vivant.
« Tiens... On t'a gardé de l'eau et, j'ai... Un peu de pain aussi. »
La jeune femme fixe le regard du bosco, elle le trouve pathétique, sa peine l'agace et la rend furieuse, mais le son de sa voix n'a pas la force de crier, seul des mots asséchés et empreint de fatigue brise le silence :
« Il va me vendre, tu le sais ?
- Oui, nous savons, nous sommes en route pour d'ailleurs...
- Je refuse de finir esclave comme ma mère, ou pire. »

Le Nordique ce redresse, déposant le pain sur le rebord du bureau pour en couper un bout, il reste un instant muet, observant les chaînes.
« Ton père, est devenu fou, rongé par l'alcool et les drogues. »
Il soupire, s'abaissant de nouveau face à la jeune femme.
« Je suis sincèrement désolée, la moitié des hommes d'ici sont d'anciens esclaves, personnes n'aime te savoir ainsi enchaînée.
- Alors, tuez-le. »

Le Second arque un bref instant un sourcil, puis ses lèvres ourlent d'un léger sourire nerveux.
« Tu n'y penses pas, c'est notre Capitaine.
- Un Capitaine ivre, qui prend de mauvaises décisions et qui dépense la solde de ses marins en catin. Les hommes n'apprécient pas la situation, tu me l'as dit toi même, parle leurs, ils t'écouteront.
- Luminess...
- Parle leur ! Combien de temps allez-vous supporter cette situation à vivre comme des chiens, depuis combien de temps n'avez-vous pas eu une prise digne de ce nom ? Les marins derrières ses murs sont d'anciens esclaves, des reprit de justices, des voleurs et des déserteurs, ils n'ont que faire d'un chef incapable de marcher droit. S'ils ont choisi cette vie, c'est pour être libre non ?
- Je le sais, mais quand bien même, ils seraient d'accord avec moi, qui prendrait la place de ton père ? Tu connais la règle... Moi je suis bien trop vieux pour reprendre la responsabilité d'un bâtiment et, personne à bord n'à les années de mer nécessaire à cela. Qui plus ait, il faudra qu'il meurt lors d'un duel par le fer, car il ne laissera jamais sa place autrement... »

La femme redressa le menton, elle dévisagea le vieux marins quelques instants avant de froncer les sourcils.
« Je prendrais sa place. »



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Elfrid

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MessageSujet: Re: Capitaine Capitaine   Capitaine Capitaine EmptyDim 11 Mar - 21:09

Capitaine Capitaine Pirate11







Le claquement des voiles secouées par les vents australes rythmer depuis le crépuscule l'avancement de la vieille coque du Destin Funeste. Cinq jours c'étaient encore écoulés, dans sa cage, pour la première fois elle avait vu jeter à ses pieds le cadavre sans vie du vieux bosco... Trahit, par l'un de ses frères, par l'un des siens, un des marins qui avait préférer vendre son honneur plutôt que de prendre les armes contre son Capitaine. Le sang du Nordique est gelé lorsqu'il vient à toucher les pieds meurtri de la jeune femme, malgré tout un sourire ourle ses lèvres, même au plus profond de lui, cet homme avait toujours porté les tempêtes glaciales de son pays natal...
Elle prie pour son âme, pour la première fois, elle se tourne vers des Dieux qui ne l'avaient jamais regardée.

Dehors les cris enragés de son géniteur font trembler les cœurs de l'équipage, il menace et claque son chat à neuf queues avec violence contre le bastingage, vociférant des menaces sans mots et promettant des sentences sans raison. La folie à finit par prendre la place de la colère et de la sagesse, plus rien ne retient ses nerfs. Enfermée au fond du château, enchaînée comme un animal, elle sent l'odeur acre du sang, dans le noir elle a appris à voir autrement et si elle savait son corps frêle, elle n'avait pas oubliée que l'intelligence était la plus puissante des armes...
Il était temps...


Aux sons des premiers coup de fouet sur le pont, elle fait sauter d'un geste habile les chaînes qui la retenaient captive, personne n'entend le fer qui s'écroule lourdement sur le plancher... Depuis quand savait-elle faire cela ? Sûrement depuis des années, mais depuis des années, ce n'était pas le moment...
Les cris de l'un des argoniens de l'équipage déchirent le brouhaha, suivi d'un long silence pesant. Se traînant péniblement jusqu'au corps de la montagne venue du Nord, la jeune femme saisit son sabre d'abordage avant de chercher péniblement ses appuies contre le mur. Les loques qui la couvrent son imbiber de sang et de saletés, à tel point qu'il est difficile de deviner la femme qu'il y a dessous, le visage caché par une chevelure terne à la longueur démesurée, elle est semblable à un spectre désarticuler. Derrière, c'est maintenant au tour des jumeaux Brètons d'être torturés sous les coups du Capitaine fou, la chair s'arrache de leurs dos et leurs cris font même faire fuir les vagues. Sous le soleil au zénith, c'est maintenant au tour des goelands de la côte de s'approcher, attirer par la promesse d'un repas de sang à venir.

Elle entend les déplacements de son géniteur derrière la porte, il n'est pas loin, dut moins, le croit-elle. Ses jambes tremblent, lésées par le manque d'exercice durant des années. Elle se surprend à se demander ce qu'elle aurait bien pu faire dans une maison de passe à vendre un corps si rachitique...
N'aurait-elle pas était plus rentable vendue en pièces détachées sur un marché Bosmer ?
Elle attend encore, que l'un des jumeaux s'écroule, de mémoire, c'étaient deux hommes adorables, appréciés, utiles et très bon compagnon d'arme.
Enfin, elle entend gronder, les hommes sifflent, hurlent et certaines voix ordonnes que le massacre s'arrête. Leur chef s'essouffle de plus belle, admoneste et frappe du pied les planches de son navire qui grince de mécontentement, lui aussi subissant depuis des années en silence, le mauvais traitement de son propriétaire.
Le visage de celle dont le vrai nom serait à jamais oublier s'illumine d'un sourire mauvais, presque aussi mauvais que celui que pourrait avoir son père.


Brusquement, elle pousse la porte de la cabine et en bondit de toutes ses forces, personne ne la reconnaît, ni même ne comprend la finalité de cette apparition, quand enfin s'écroule le Capitaine, le sabre de son maître d'équipage planté dans la jugulaire...
Le silence se joint à l'incompréhension, les pleures du jumeau survivant perce seule cette scène impensable en haute mer.
Elle ne regarde pas les marins, ses marins, sa longue chevelure cachant tel un rideau son visage ensanglanté qui trahit une expression de victoire malsaine et calculer depuis trop de temps...
Elle se penche et ramasse le tricorne de son géniteur, l'observant un court instant.
Elle repense à ses années enfermées, à toutes ses bouteilles de rhum qu'elle avait empoisonnée pour s'assurer de le conduire à la folie, elle jubile d'avoir eu pour mère une passionnée d'alchimie qui l'avait toujours cachée. Toute en retirant la lame courbe du cadavre, elle repense à la façon dont elle avait conduit le vieux Nordique à la mort, elle savait qu'il serait trahi, que jamais il ne pourrait conduire une rébellion complète, mais elle savait, que la révélation d'une telle tentative finirait par entraîner ses conséquences au sein de cet équipage qu'elle convoitait...


Lui offrant ainsi l'occasion de passer pour ce qu'elle ne serait jamais, un héros... Malgré les cris mêler de tous ses hommes qui l'entouraient et qui célébraient à leur manière, la naissance d'un nouveau Capitaine ...





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Elfrid

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MessageSujet: Re: Capitaine Capitaine   Capitaine Capitaine EmptyDim 11 Mar - 21:09






Je me souviens, que l'ombre et le néant m'avait encerclée, alors que je me tenais là, encore une fois, un genou au sol devant son autel... J'attendais qu'elle daigne répondre à mes appels et à mes nombreuses offrandes.
La tête décapitée d'un Capitaine rival, adorateur de Méhrunes Dagon, trônant sur une pique. Qu'avais-je de plus à lui offrir, j'avais tant entendu parler d'elle et de ses dons, de cette chance qu'elle apporterait aux gens de l'ombre... Aux gens comme moi.
On la disait belle et accompagnée de deux corvidés et, moi, moi, simple humaine, j'osais caresser l'espoir de pouvoir lui parler...
Cela fait combien d'année, maintenant que je viens ici, dans ce sanctuaire secret ? Le temps défile et le navire qui m'attend dans la ville voisine. Il m'est encore moi-même difficile de savoir ce que je recherche ainsi ici, peut-être une bénédiction, ou de mauvaise excuses pour les meilleurs des raisons...
« Que veux-tu à ma Maîtresse mortelle ? »
Le timbre de la voix était étrange, empreint d'une certaine vibrance qui soulève mon cœur d'une peur irraisonnée, en redressant à peine mon regard, je croise le sien, ou plutôt le pâle reflet de sa rétine noire... Un corbeau, il me fixe la tête penchante comme pour mieux me détailler sous ma capuche de cuir. Les idées et ma terreur me rendent muette, il sautille sur le promontoire de pierre pour se rapprocher de moi, croassant de nouveau vers moi, comme exigeant que je lui réponde sur-le-champ... Je n'ai pas pour habitude de me soumettre et encore moins à une créature de plume.
« Je suis venue... Dans le but de servir la Déesse des Ombres en échange de sa bénédiction et de ses dons...
Eeeet, qu'as-tu à donner en échange, crôôôaaa ?
Mon équipage et mon éternité... »


Les croassements éclatèrent dans le sanctuaire, il riait...

« Bien... Oui bien …Tes dons, ils te seront accordés lorsque ma Maîtresse aura reçu ton paiement. »
Je l'ai entendu s'envoler dans un battement d'ailes sourd, le silence est revenu autour de moi. Étrangement le sanctuaire m'a paru plus familier, comme si, quelque part, les ombres faisaient déjà partie de moi.
J'entrevoyais enfin cette puissance si sombre, pourquoi la force ? Pourquoi l'art ? Pourquoi l'effort ? Quand d'un battement de cils je peux disparaître aux yeux du monde...


Oui, c'était bien de mauvaises excuses, je connais les histoires sur les Daedras,
je connais leurs malices, leurs délires et leurs caprices. Mais qu'avais-je à perdre de plus ?
La paix... Ce mot me fait toujours autant sourire, il n'y a nul paix quand l'on née au cœur des tempêtes.
Et il n'y a que dans les ombres torturées d'une cabine que j'arrive à entrevoir ce que certains appels un « avenir »

Je me rappelle avoir passée le chemin du retour à réfléchir à comment éliminer la totalité de l'équipage.
C'est en contemplant les vieilles voiles ajourées du Destin Funeste que j'ai compris...
Mes dernières chaînes,
il était temps de les briser...







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